certaines journées sont très simples. fuyant mon agitation, je parviens a ne pas me laisser contaminer par l'activisme régnant, ni même culpabiliser et rester oisif au cœur d'un monde affairé ;=)
c'est le fruit d'un intense travail de déconditionnement, n'en doutez pas......
je marche
je mange
le soir sur la montagne
cette oisiveté rêveuse se protège aussi , c'est une valeur très fragile que je chéris entre toute
il est parfois bien difficile de faire accepter son silence et son retrait face aux impératifs de communication, de disponibilité...le matin particulièrement, c'est ainsi , je n'aime pas parler......
coups sourds à la porte
l'aube sur le plafond poussiéreux
ne bouge pas
Un père du désert dit:
si tu es en prière "profonde" au point de toucher le ciel et qu'on frappe à ta porte, sors de ta prière et va ouvrir.
Amitié
Phil
Rédigé par : phil | 09 janvier 2009 à 15:48
Le paradis c'est les autres...
gare routière-
deux secondes se nourrir
de ses yeux-
sourire
(c'est un haïku à 4 lignes oui je sais)
Rédigé par : lu | 09 janvier 2009 à 16:42
Je comprends cette "sauvagerie":on a sans doute besoin parfois de se retrouver avant de rencontrer les autres . Et puisqu'on est dans les références religieuses ,en parodiant l'Ecclesiaste ,je dirai :il faut un temps pour tout :un temps pour se taire et un temps pour parler .
Rédigé par : keisakou | 09 janvier 2009 à 22:04