il y a des visages , des voix que je n'oublie pas. Même après quelques années un presque rien suffit parfois à réouvrir une blessure. sans résistance je m'y abandonne, elle fait partie de moi.
au sortir du rêve
son visage
sur la lune pleine
d'ailleurs la nuit est toujours un moment privilégié. Une sorte de zone de non droit, où la dictature du faire n'a que peu de prise , un espace des possibles.
Allongé auprès de mon poêle, je me plais à considérer le monde...allongé
le temps d'un rêve
d'une fenêtre à l'autre
la lune pleine
il n'y a plus de braises dans le poêle
le nez sur une carte
où suis je donc?
la nuit, pas encore conquise,
il y a un texte fabuleux de Léo Ferré sur la nuit dans l'opéra du pauvre.
Phil
Rédigé par : phil | 15 janvier 2009 à 21:12