cherchant à tâtonsdu bois secla pluie redoublede longues heuresdans mon duvetle bruit du ventvillage de noëlsur les toits , factice aussila neigede gros ventresnourrissent de gros ventressoirée de match
il pleutje déplacemon matelasle feu alluméun bon stock de carottesque demander de plusbientôt noëlles vitrines reflètent des yeux vides
tout le matinmon désespoir- à vélose promenantlové près du feuje ne l'ai pas vu venirle couchant mon alluredans le supermarchéun vagabonden vitrineune sorte d'épouvantailje rie tout seul
qui plus est , rire avec si peu de dents , il valait mieux que j'evite les miroirs!!
le vent se lèveje vais bien un jourquitter ces habitstoujours à sa placetoujours ses vieilles blaguesle vendeur de fruits
ma dent creusevais je donc un jourla regretter?
reflets de soleilsur les feuilles d'orangerj'ai dormi longtempsj'allume le feuje pisse dans l'éviermatin d'hiver
dans mon rêvemes dents, mes dentstoutes intactes
repas improvisé sur le bord d'un talus... carotte en main je songe aux oies sauvages qui m'ont laissé ici je mange je crache du sang la campagne est silencieuse grattant la terre a la recherche d'herbes j'oublie l'heure
au plafondles flamme qui dansentlongue nuit d'hiveril pleut dans ma cabaneje pense à partiren visant bienil reste bien trois dentsrepas solitaire
le jour qui se réduit , la pluie froide....finalement j'arrive à aimer cette période sombre
bataille de chats sous la pluie froide la soirée s'allonge
bourrant le feu je pense a ceux là sous la pluie froide
longue soirée elle a bien triste mine ma poire (pour JeanClaude)
jours de carêmepour croquer mes carottesplus assez de dents
pour les fidèles , revoilà mes "histoires de dents pourries"...une saga sans fin :(
un verre de punchil peut bien s'éteindrele feu
en pensant à l'ami phil.....qui d'ailleurs m'a offert cet haïku de Issa , censé (à juste titre) me représenter.....
je plains les pucesde ma cabaneelles vont bientôt maigrir
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