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19 décembre 2008

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lu

Bonjour Thierry,

Voici recopié, le chapitre d'un livre que je lis:

"L’univers et les fleurs de cerisier:

L’univers tout entier nous parle un langage inconnu que nous sommes appelés à déchiffrer.

Toutes conditions réunies, il semble que la vie soit une contingence locale car elle peut toujours ne pas être à un endroit donné, mais aussi une nécessité temporelle, car elle finit par apparaître si on lui en laisse le temps.

Dans une boîte en carton sont rangées des pièces de puzzle en vrac. Certains me disent: “L’univers est comme ça: pourquoi veux-tu que comme par hasard en secouant la boîte les pièces s’assemblent pour former l’image?”

Parce que les pièces se sont éparpillées sur la table et qu’un enfant s’est assis devant. Il est peut être trop petit mais en grandissant il va comprendre et assembler le puzzle.

Ce qui le prouve c’est que l’univers n’est pas en désordre mais au contraire déjà magnifiquement ordonné: ou du moins en cours d’ordonnance. Et le désordre qui règne encore, guerres, injustices, misères, douleurs, existent car l’enfant n’a pas tout à fait fini.

L’univers est un processus. Cette idée ne sort plus de mon esprit et m’envahit peu à peu de son évidence calme.

L’univers est une danse spirituelle et nuptiale.

Comme l’eau qui ruisselle sur un bassin versant, les histoires de l’univers coulent le long de la plus grande pente... la plus grande pente d’un bien final, qui après toutes les errances possibles, de tous ces ruisseaux possibles, rassemble au confluent tous les destins, tous les désirs et toutes les peines.

Lâcher prise consiste à se laisser couler comme une goutte d’eau le long de la plus grande pente...

Ce choix continuel procède de la connaissance de ce qui peut être connu et de la confiance en ce qui ne peut pas l’être encore.

Par ce simple choix s’exerce de la plus haute manière le trésor de notre liberté indivisible et essentielle.

Car c’est ce mouvement qui mêle aussi intimement le désiré et l’accepté, le volontaire et la non-volonté, car c’est ce mouvement qui est depuis toujours l’essence de la conscience et de l’humanité, au sens le plus large et le plus universel qui soit possible de la penser.

"

S'il y a dans ces mots de quoi apaiser, tant mieux.


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